Le GNL est transporté par bateau et par camion en toute sécurité partout sur la planète depuis plus de 50 ans, et le bilan de sécurité est exceptionnel à ce chapitre. Cela est en partie attribuable à l’existence de systèmes de sécurité fortement réglementés et en partie à la nature même du GNL. En fait, il est plus sûr de manipuler du GNL que bon nombre d’autres combustibles. Ce gaz est incolore, inodore et non toxique. À l’état liquide, il est ininflammable. Lorsqu’il est relâché sous la forme de vapeur, le GNL se dissipe dans l’air et il n’explose pas aussi rapidement que la vapeur de propane.
Bien que la vapeur soit inflammable, une chaleur élevée (d’environ 1 000 °C) est nécessaire pour qu’une inflammation se produise, alors que la température d’inflammation du propane et du diesel est de 550 °C et de 300 °C respectivement. Et même en cas d’inflammation, le GNL génère une flamme « lente », et brûle comme une bougie plutôt que comme un gaz explosif.
La pression d’entreposage du GNL est relativement faible, ce qui minimise les risques de rejets importants en cas de fuite dans le réservoir.
Dans sa centrale au GNL de Whitehorse, Énergie Yukon a installé plusieurs dispositifs de sécurité pour éviter les accidents et assurer une détection rapide des éventuels problèmes.