Un groupe formé de cinq partenaires (gouvernements, sociétés et organismes locaux) examine la possibilité d’ériger une centrale alimentée à la biomasse, à Haines Junction.
Les Premières nations de Champagne et de Aishikik (PNCA), la Dakwakada Development Corporation (DDC), la Société d’énergie du Yukon, le Centre d’innovation en climat froid du Centre d’excellence de la recherche du Yukon ainsi que le Village de Haines Junction se penchent présentement sur la possibilité d’implanter dans cette collectivité une centrale alimentée à la biomasse pouvant produire de deux à trois mégawatts d’électricité.
Si le projet est approuvé, la centrale pourrait produire de l’énergie renouvelable, si primordiale pour le territoire. La centrale aurait également le potentiel de produire du chauffage à distance et de créer des débouchés économiques pour les entreprises et les sociétés locales.
« Ce projet s’annonce très prometteur et il aura des retombées positives sur plusieurs plans », a indiqué le chef des PNCA, M. James Allen. « En utilisant la chaleur résiduelle, nous pourrions construire une serre de grande dimension qui fournirait aux résidents de la région les légumes dont ils ont besoin et diminuerait notre dépendance en ce qui a trait à l’acheminement des denrées par la route de l’Alaska. La production d’énergie renouvelable et les retombées engendrées contribueront à créer de nombreux emplois pour les gens de la région et favoriseront l’autosuffisance de cette dernière. »
« Au cours des dernières années, la DDC a évalué le potentiel du secteur de l’énergie renouvelable », a déclaré le directeur général de la Dakwakada Development Corporation, M. Murray Arsenault. « Nous sommes optimistes en ce qui a trait aux possibilités d’investissements dans des projets liés à l’énergie renouvelable qui, d’une part, ajouteront de l’énergie verte à l’ensemble du réseau électrique du Yukon et, d’autre part, auront des retombées économiques sur tout le territoire ancestral des Premières nations de Champagne et de Aishihik. »
« Nous sommes très enthousiastes relativement à ce projet pour lequel toutes les parties peuvent sortir gagnantes », a déclaré le président de la Société d’énergie du Yukon, M. David Morrison. « Il est très important de collaborer avec les Premières nations, les autres gouvernements, des organismes et des sociétés de développement afin de nous assurer que le territoire a un avenir énergétique durable et sécuritaire. »
« Le projet de construction d’une centrale alimentée à la biomasse vise surtout à mettre en œuvre une technologie durable adaptée au climat froid qui permet d’accroître la sécurité alimentaire et l’autosuffisance en matière d’énergie, et qui favorise la création d’emplois pour des Yukonnais », a dit la présidente du Collège du Yukon, Mme Karen Barnes. « Ce projet permet d’établir des partenariats entre des chercheurs, des intervenants de l’industrie et le gouvernement, et ce, au profit des Yukonnais et possiblement d’autres régions subarctiques de la planète ».
Les recherches préliminaires qui ont été effectuées jusqu’à maintenant indiquent que le projet pourrait être financièrement rentable. Le groupe va embaucher une société d’experts-conseils afin de mener une étude plus approfondie relativement à la conception technique. Les résultats devraient être connus au début de 2013.
Bien que l’étude portera principalement sur la production d’électricité par la centrale, le groupe espère trouver d’autres sources d’investissement pour évaluer la possibilité de récupérer la chaleur résiduelle.
« S’il va de l’avant, ce projet de production d’énergie verte et neutre en carbone créera des emplois dont les résidents de notre collectivité ont grandement besoin », a indiqué le maire de Haines Junction, M. George Nassiopoulos. « Je suis particulièrement satisfait de la belle collaboration qui existe entre les sociétés et les divers ordres de gouvernement en vue de mener à bien ce projet. »
On prévoit que le financement servant à payer les 850 000 $ que coûtera l’étude portant sur l’ingénierie et le design proviendra en grande partie de Ressources naturelles Canada; le reste des coûts sera assumé par les cinq organismes yukonnais partenaires.
Une fois que les résultats de l’étude seront connus, le groupe déterminera la meilleure façon d’aller de l’avant dans ce projet. Avant d’en arriver à la phase de construction de la centrale, celui-ci devra passer par les diverses étapes consistant en consultations publiques, études environnementales et examen réglementaire.
Renseignements :
Janet Patterson
Superviseure, Communications
Société d’énergie du Yukon
867-393-5333
janet.patterson@yec.yk.ca
Amy McKinnon
Responsable des communications
Premières nations de Champagne et de Aishikik
867-634-4237
almckinnon@cafn.ca
Tanis Davey
Coordonnatrice des communications
Centre d’excellence de la recherche
Collège du Yukon
867-456-8625
tdavey@yukoncollege.yk.ca
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